Un article très intéressant à ne pas louper!
Partout, la France vendange, parfois depuis le mois d’août, cette année encore beaucoup plus tôt que les décennies précédentes. Il y a les optimistes. Ceux qui constatent qu’avec la chaleur les raisins sont beaux et les vins d’aujourd’hui meilleurs que jamais, en Champagne et dans le Bordelais notamment. Et les réalistes : des raisins que le soleil et la chaleur ont gorgés de sucre pourraient donner des vins trop sucrés, trop alcoolisés et à l’acidité perdue. Surtout, la culture même de la vigne est menacée : alors que le réchauffement climatique est à peine amorcé, les températures extrêmes et les orages de grêle dévastent année après année des vignobles entiers. S’il est impuissant face au désordre climatique, sauf à agir enfin pour affronter les causes du désastre qu’il provoque, l’homme en revanche a suffisamment d’ingéniosité pour continuer à faire vivre cette plante qu’il a domestiquée depuis trois ou quatre millénaires. Nous sommes donc allés voir des vignerons inventifs, qui mettent en cause les pratiques standardisées de la profession. Ils sont de plus en plus nombreux à comprendre que l’avenir de la vigne, et du vin, ne passe pas par la chimie, mais par des réponses subtiles, plurielles, fondées sur une compréhension fine de la plante et du terroir dans lequel elle s’épanouit. Ils puisent dans l’histoire millénaire de la vigne et cherchent des solutions nouvelles.
Lire la suite sur le site de Télérama : Ça chauffe dans les vignobles – Télérama